Le sport, le yoga et la méditation, etc , sont souvent pratiqués comme des moyens
Tout comme un enfant ou un animal s'équilibre naturellement lorsque l'on est « avec » lui, le corps à besoin que la conscience soit penchée vers lui, fermement et
tendrement proche de lui.
De cette façon-là, son potentiel de transformation s'active, il révèle sa beauté, sa créativité et remontre les trésors de connaissance de nous-même qu'il conservait en lui-même, et nous fait
grandir, et grandit lui-même.
Sans cette attitude le corps ne fait que survivre, il s'ennuie comme un animal que l'on ne considère pas et que l'on utilise. Retrouver la bonne attitude est une véritable rééducation : tout
dans notre société est construit à l'inverse, comme si l' « esprit » cherchait à fuir le contact pourtant vital avec le « corps ».
Reconstruire la bonne relation, c'est redonner de l'espace à l'intelligence du corps, et particulièrement à sa créativité.
Le sport, l'hygiène vitale, et même le yoga et la méditation, sont souvent pratiqués comme des moyens de faire faire au corps des choses, au lieu d'accompagner ce qu'il a envie de
faire. De même, de nombreuses pratiques thérapeutiques, même naturelles, cherchent à « équilibrer » le corps, sans être à l'écoute des raisons qui l'amènent à se déséquilibrer,
et sans faire confiance en son immense potentiel d'auto-guérison.
Il est important pour nous tous, pour notre monde en changement, que le rapport au corps s'inverse et que de nouvelles approches émergent dans ce sens, dans l'optique de notamment remettre la
force vitale du corps au centre de l'attention.
Nicolas Bernard
Fondateur de la thérapie Atanakor
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