Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
                                                                                                                                    Bertie et sa Bouillotte ? LAVIE et la santé ?

Qu’est-ce qui fait pousser les dendrites, ces sortes de tentacules des neurones ?

20 Septembre 2012, 17:30pm

Publié par NED de mabouillotte-et-mondoudou

Notre cerveau est bien plus élastique que prévu, ses neurones peuvent même repousser. Et il fonctionne en wifi, relié aux cerveaux des autres.

par Patrice van Eersel
Extraits de l'article indiqué à  la fin de ce résumé sommaire

.../... Un neurone ne devient opérationnel que si ses dendrites se mettent à pousser, le reliant par des synapses à d’autres neurones. » Qu’est-ce qui fait pousser les dendrites, ces sortes de tentacules ?

R : Le désir, l’affection, l’interrogation, la réflexion, l’action, la volonté : oui, vous pouvez décider de connecter vos neurones ! Qu’est-ce qui détruit ces derniers ?

R : L’âge, le stress, la pollution, certaines maladies, mais surtout la passivité : un neurone s’use et meurt beaucoup plus vite si l’on ne s’en sert pas ; ses synapses se rabougrissent et finissent par se détacher, le mettant hors-jeu. A l’inverse, apprendre, aimer, agir, méditer, rend nos neurones vigoureux. Et l’on sait désormais que toute expérience, physique, émotionnelle ou mentale, fait naître ou remodèle en nous un réseau neuronal.

L’irruption de l’amour, dit Boris Cyrulnik, fait littéralement pousser les dendrites, comme des tiges de blé jaillissant d’une terre soudain arrosée. »

.../... il nous faudrait être Superman pour répondre à toutes les invitations à la compassion. Résultat : les enfants deviennent ultraviolents de plus en plus jeunes, la vie sociale directe (avec contact physique) est en régression, l’indifférence nous gagne face aux souffrances d’autrui. Sommes-nous condamnés à disparaître par régression de notre « cerveau social » ?

     « L’enjeu crucial du xxe siècle sera d’élargir le cercle de ceux que nous considérons comme “nous” et de réduire le nombre de ceux qui nous apparaissent comme “eux”. Quand il est épanoui, notre cerveau social nous relie à toute l’humanité. »

.../...

On constate d’ailleurs des effets aussi positifs quand les amants se regardent juste dans les yeux – et c’est vrai, dans une moindre mesure, entre amis, parent et enfant, thérapeute et patient. A l’inverse, une dispute conjugale a des effets négatifs : la fonction cardiovasculaire entre en souffrance et les taux immunitaires baissent. Si les disputes se répètent souvent, les dommages deviennent cumulatifs.

.../...

      la femme souffre plus que l’homme d’une vie relationnelle médiocre (conjugale ou autre), mais elle profite davantage d’une relation de qualité.

.../...

lien vers la source

Merci à HELIOS de http://bistrobarblog.blogspot.fr/ de me l'avoir "passé" !

Commenter cet article