Au hasard des mots et cris.
Au hasard des maux écris.
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« Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal, j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu ce que ce mal devait m’apprendre.
Sinon, s’il me laisse dans le même état de conscience après m’avoir retiré mon mal, il me vole l’outil de ma croissance que peut être cette maladie ».
Yvan Amar
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Et un magnifique exemple ( je trouve !)
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Le conflit à l’origine de la maladie a une autonomie, car il est inconscient, tout comme notre grand-père, qui vit sous notre toit, quelque part dans le grenier. Il a gardé ses veilles habitudes, il ne sait pas que les ordinateurs existent, il utilise une antique machine à écrire, s’éclaire à la bougie. Et parfois, la thérapie est très simple, quand nous prenons conscience que la guerre est finie ! Notre grand-père, un jour, prend conscience que depuis le 8 mai 1945, la guerre est finie. Donc il peut croiser un allemand, celui-ci ne va pas le tuer, ni lui faire du mal. Il n’est plus en 1940, il n’a plus besoin de stocker de la nourriture. Parfois, il suffit ainsi de retrouver l’événement, cette histoire qui a eu une autonomie obsolète, complètement dépassée.
Et le changement est immédiat.
Christian Flèche dans Néosanté N°29