Décidez maintenant de faire vos deuils .
En ce premier lundi de printemps, (lundi jour de la Lune)
il faut nous décider à faire les deuils de l'année passée.
TOUTE la nature autour de nous le fait, pourquoi pas nous les HUMAINS ?
Les arbres ne regrettent pas leur feuilles de l'an passé,
les plantes à fleurs n'essaient pas de faire de plus belles fleurs cette année,
les oiseaux ne tentent pas de faire de plus beaux petits,
nos amies chattes et chiennes ne veulent pas faire de plus beaux chatons ou chiots!
Et nous HUMAINS debout, pensant, animés, réfléchissant, plein d'Amour(s),
Nous gardons des HAINES féroces
nous conservons des PEURS géantes,
nous développons des MALADIES de dingues, etc....
Parce que nous n'avons pas pris le temps de CHOISIR
de faire les DEUILS de notre histoire personnelle et collective !
Car je vous l'affirme, faire un deuil, pour nous humains nécessite
de prendre une décision !
Se dire un matin :
aujourd'hui je décide de faire mon deuil de la présence de Maman décédée l'an passé
aujourd'hui je décide de faire mon deuil de la présence de Nico mon fils décédé il y a 5 ans
aujourd'hui je décide de faire mon deuil de la présence du Papy décédé
aujourd'hui je décide de faire mon deuil de la présence de Pèlerine ma petite chienne adorée,
aujourd'hui je décide de faire mon deuil de ce travail perdu l'an passé...
Voilà notre défi du jour, quitte à passer par les 5 étapes du deuil le plus vite possible:
- Colère, révolte
- Tristesse
- Réflexion
- Résolution
- Acceptation .
La colère, la révolte : Facile ça vient tout seul
Tristesse : il y a juste à l'accueillir avec AMOUR
Réflexion : ça nécessite de s'arrêter avec les sens en alerte.
Résolution : c'est ce que nous n'avons pas voulu faire ! Il faut prendre un papier ( ou un clavier) et écrire ....
Acceptation : Regarder dans les yeux ( les nôtres bien sûr) et lâcher les liens que nous tenons ferme depuis ce départ.
Ces liens subtils, ces poignées de valises, ces rênes que nous tenons fermement, ou qui plus insidieusement sont collés à nous comme des fils d'araignée (mon Dieu quelle horreur !) ou ces chaînes de grosse fonte que nous traînons aux pieds ou pire sur le dos.
Poser tout cela est facile (quel soulagement!)
Mais
ce que nous oublions de faire (avec les risques d'anémie en fer possibles) ,
c'est de les laisser là :
ces liens, ces chaînes, ces valises... de les rendre à ceux
qui attendent que nous les libérions afin qu'ils puissent enfin eux aussi
monter vers le haut, monter vers la Lumière .
Car ces liens, ces poids niés, ces cordes (vocales), ces chaînes (ce bois dont sont faits les cercueils),
c'est nous qui les tenons, les retenons, qui restons collés au bout, l'autre bout !
Aujourd'hui je décide de les lâcher (quel qu'en soient les risques ?)
et de faire le deuil de cet ÊTRE qui m'a aimé (ou haï !)