La gestion d'un RISQUE DE MORT ou d'une GRANDE PEUR, chez les mammifères ne dépends pas directement d'un choix conscient.
Un essai de réponse au commentaire de L : La maladie est la réponse intelligente de notre organisme
et : les-maladies-ne-tombent-pas-sans-prévenir
La meilleure solution pour gérer une situation conflictuelle chez les mammifères ne dépends pas directement d'un choix conscient.
Dans le groupe des mammifères dont nous les HUMAINS sommes partie intégrante, la gestion instantanée d'un RISQUE DE MORT ou d'une GRANDE PEUR, passe par la mise en route de processus instantanés pris en charge par le(s) cerveau.
Réactions musculaires pour se protéger (mains en avant) ou se mettre à l'abri (course) et ne pas souffrir.
La souffrance morale étant celle que notre corps à le plus de mal à gérer puisqu'elle entrâine une surcharge des circuits de neurônes qui risquent de ne plus pouvoir assurer alors notre protection.
Depuis la nuit des temps (le notre) notre BIOLOGIE a mis en place des "systèmes" automatiques dont les deux grands PROGRAMMES sont :
- Assurer notre reproduction (remplacer les morts)
- Nous garder en vie............ par tous les moyens possibles !
La mise en route du programme N°1 est connu.
Celle du N°2 est moins connue et surtout cachée à notre connaissance... par différentes instances dont les pouvoirs dépendent en partie de la gestion de nos PEURS
et de nos croyances.
Nous garder en vie, nous paraît dans nos sociétés humaines quelque chose de simple et bien organisé (assurances, finances, polices, armées, habitations, vêtements, traitement de l'eau potable, etc...).
Mais notre biologie neuronale ne se sert pas de ces "béquilles".
L'urgence est d'être performant dans l'immédiat, et pour éviter les "orages électriques" dans les synapses entre les neurones, la surcharge électrique va être dérivée directement vers l'organe le plus concerné ou le plus adapté par le STRESS ou le DANGER en cours.
Avec 4 possibilités :
-
créer des cellules en plus (fabriquer en plus)
-
Lyser (détruire) des cellules existantes (faire de la
place)
-
Bloquer un système hormonal (Hypo...)
- Accélérer une production hormonale (Hyper...)
Il existe parfois des "impossibilités" et l'ordre sera MISE à l'arrêt complet....qui entraîne un "PAT" (terme utilisé dans le jeu d'échecs ou l'on peut continuer à jouer indéfiniment, mais il ne sera plus jamais possible de prendre le roi). Nous traduisons ce Pat par le mot Dépression.
Ces automatismes sont sans danger puisque organisés par le cerveau (qui ne se prend bien sûr jamais pour cible à ce stade) pour nous garder en vie et celà aussi longtemps que nécessaire à la disparition du danger ou la résolution de stress déclencheur.
La MALADIE au sens que nous connaissons et utilisons apparaît après la solution ou l'arrêt du danger.
- Les cellules en trop vont être démontées
-
Les trous vont être comblés
- Les systèmes remis en marche normale.
Pour réaliser ce chantier, qui peut être énorme selon la durée qui à précédé cette mise en
réparation, notre corps va avoir besoin de certains éléments indispensables pour éviter les "dérapages" qui peuvent devenir vite "MORTELS". ( c'est un peu comme vouloir ramasser quelque chose ou
boucher un trou sur une autoroute un vendredi vers 17h !)
La première phase est généralement peu visible (sauf dépistages systématiques ou scorbut préexistant !)
La mise en réparation va être une source majeure d'apprentissages et de connaissance de soi, une occasion de grandir, de mieux se connaître et de de relier au monde .
Notre "société" nous a appris à ne pas respecter les besoins de notre corps (c'est mal !) et celui-ci (notre biologie) va tenter de nous en informer.....par le malaise ou les douleurs liées aux réparations (œdèmes qui coincent ou obstruent ou tirent sur les tissus ou les périostes osseux...)
La demande d'aide, l'apport des matériaux nécessaires, ainsi que l'arrêt de l'activité sur l'autoroute vont être primordiaux pour rester en vie.
L'épreuve traversée dépend de la durée du conflit initial (avant solution) et du respect des besoins.
Les solutions violentes (type traversée de l'autoroute en courant !) ne devraient être utilisées que dans l'urgence (chirurgie réparatrice par exemple),
Nous manquons cruellement d'accompagnateurs performants dans nos maladies.
Bien souvent nous n'avons affaire qu'à du "cache symptômes" ou pire de la destruction pure et simple sans espoir de retour !!
Dans les bonnes conditions, GUÉRIR est un
processus très simple et juste inconfortable.