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La gestion d'un RISQUE DE MORT ou d'une GRANDE PEUR, chez les mammifères ne dépends pas directement d'un choix conscient.

21 Juin 2012, 09:58am

Publié par mabouillotte-et-mondoudou.over-blog.fr

Un essai de réponse au commentaire de L :  La maladie est la réponse intelligente de notre organisme

et : les-maladies-ne-tombent-pas-sans-prévenir

La meilleure solution pour gérer une situation conflictuelle chez les mammifères ne dépends pas directement d'un choix conscient.

 

 

Dans le groupe des mammifères dont nous les HUMAINS sommes partie intégrante, la gestion instantanée d'un RISQUE DE MORT ou d'une GRANDE PEUR, passe par la mise en route de processus instantanés pris en charge par le(s) cerveau.

 

Réactions musculaires pour se protéger (mains en avant) ou se mettre à l'abri (course) et ne pas souffrir.

La souffrance morale étant celle que notre corps à le plus de mal à gérer puisqu'elle entrâine une surcharge des circuits de neurônes qui risquent de ne plus pouvoir assurer alors notre protection.

Depuis la nuit des temps (le notre) notre BIOLOGIE a mis en place des "systèmes" automatiques dont les deux grands PROGRAMMES sont :

  1. Assurer notre reproduction (remplacer les morts)
  2. Nous garder en vie............ par tous les moyens possibles !

 

La mise en route du programme N°1 est connu.


Celle du N°2 est moins connue et surtout cachée à notre connaissance... par différentes instances dont les pouvoirs dépendent en partie de la gestion de nos PEURS et de nos croyances.

 

Nous garder en vie, nous paraît dans nos sociétés humaines quelque chose de simple et bien organisé (assurances, finances, polices, armées, habitations, vêtements, traitement de l'eau potable, etc...).

     Mais notre biologie neuronale ne se sert pas de ces "béquilles".

L'urgence est d'être performant dans l'immédiat, et pour éviter les "orages électriques" dans les synapses entre les neurones, la surcharge électrique va être dérivée directement vers l'organe le plus concerné ou le plus adapté par le STRESS ou le DANGER en cours.


Avec 4 possibilités :

  1. créer des cellules en plus (fabriquer en plus)
  2. Lyser (détruire) des cellules existantes (faire de la place)
  3. Bloquer un système hormonal (Hypo...)
  4. Accélérer une production hormonale (Hyper...)

Il existe parfois des "impossibilités" et l'ordre sera MISE à l'arrêt complet....qui entraîne un "PAT" (terme utilisé dans le jeu d'échecs ou l'on peut continuer à jouer indéfiniment, mais il ne sera plus jamais possible de prendre le roi). Nous traduisons ce Pat par le mot Dépression.

 

Ces automatismes sont sans danger puisque organisés par le cerveau (qui ne se prend bien sûr jamais pour cible à ce stade) pour nous garder en vie et celà aussi longtemps que nécessaire à la disparition du danger ou la résolution de stress déclencheur.

 

La MALADIE au sens que nous connaissons et utilisons apparaît après la solution ou l'arrêt du danger.

  • Les cellules en trop vont être démontées
  • Les trous vont être comblés
  • Les systèmes remis en marche normale.

Pour réaliser ce chantier, qui peut être énorme selon la durée qui à précédé cette mise en réparation, notre corps va avoir besoin de certains éléments indispensables pour éviter les "dérapages" qui peuvent devenir vite "MORTELS". ( c'est un peu comme vouloir ramasser quelque chose ou boucher un trou sur une autoroute un vendredi vers 17h !)

 

La première phase est généralement peu visible  (sauf dépistages systématiques ou scorbut préexistant !)

La mise en réparation va être une source majeure d'apprentissages et de connaissance de soi, une occasion de grandir, de mieux se connaître et de de relier au monde .

Notre "société" nous a appris à ne pas respecter les besoins de notre corps (c'est mal !) et celui-ci (notre biologie) va tenter de nous en informer.....par le malaise ou les douleurs liées aux réparations (œdèmes qui coincent ou obstruent ou tirent sur les tissus ou les périostes osseux...)

La demande d'aide, l'apport des matériaux nécessaires, ainsi que l'arrêt de l'activité sur l'autoroute vont être primordiaux pour rester en vie.

L'épreuve traversée dépend de la durée du conflit initial (avant solution) et du respect des besoins.

Les solutions violentes (type traversée de l'autoroute en courant !) ne devraient être utilisées que dans l'urgence (chirurgie réparatrice par exemple),

Nous manquons cruellement d'accompagnateurs performants dans nos maladies.

Bien souvent nous n'avons affaire qu'à du "cache symptômes" ou pire de la destruction pure et simple sans espoir de retour !!


Dans les bonnes conditions, GUÉRIR est un processus très simple et juste inconfortable.


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L
<br /> Merci pour cette réponse détaillée et intéressante. Une lectrice<br />
Répondre
N
<br /> <br /> ... et je crois ne pas avoir "parlé" encore des  "Konflicts en  BALANCE" !<br /> <br /> <br /> à bientôt donc !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Bonsoir et merci à l'auteur de ce texte qui explicite un article précédent "la maladie est la réponse..." sur le même sujet. J'ai du mal à comprendre que, selon vous, la maladie arrive<br /> après la solution du problème et non pas pendant le problème. Si le problème est résolu, pourquoi tomber malade de stress, le stress devrait avoir disparu?<br /> Pourquoi réparer après et pas pendant?<br /> <br /> <br /> De plus, qu'appelez-vous, à la fin du texte "caches symptômes"?<br /> <br /> <br /> Vous suggérez que le corps nous envoie un signal d'alarme avec la maladie et que cette épreuve fait "grandir".C'est un aspect positif inatendu de l'épreuve! Il faut savoir entendre le signal<br /> d'alarme du corps dès le début pour limiter les dégats!<br /> <br /> <br /> Merci pour votre analyse intéressante et qui fait réfléchir. Une lectrice.<br />
Répondre
N
<br /> <br /> Nous ne "TOMBONS" pas malades,! La partie que nous appelons maladie est celle ou les réparations sont inconfortables dans notre mécanique. Douleurs, oedèmes sensations désagréables, <br /> fièvres...<br /> <br /> <br /> On ne peux pas réparer pendant le "problème" mais seulement après !<br /> <br /> <br /> Par exemple, On ou Je me blesse avec un couteau, tant que le couteau est dans la plaie, les cellules ne tentent pas la<br /> cicatrisation, surtout si le couteau reste dans la plaie ! Mais dès qu'il est retiré, les travaux de "remise à neuf" démarrent, avec toutes les douleurs liées aux<br /> gonflements, tiraillements, évacuations des "crasses", chute de tension...<br /> <br /> <br /> Aussitôt les mécanismes d'apprentissage se mettent en route dans le cerveau pour ne plus reproduire si possible ce même "problème !<br /> <br /> <br /> Si l'organisme ne dispose pas du nécessaire pour ces travaux de réparations , qui peuvent être vastes, longs ou nécessitant la construction de nombreuses nouvelles cellules et évécuation de<br /> toutes celles hors d'état et celle construites provisoirement comme échaffaudages , alors là AÏE AÏE AÏE !<br /> <br /> <br /> Les symptômes sont alors bien visibles  et des antalgiques vont donner du confort pendant cette période.<br /> <br /> <br /> Mais les stress "non mécaniques", donc plus psychologiques, vont occasionner des dégats plus diffus et sur du plus long terme, par exemple les sentiments de dévalorisations ou de<br /> performance qui vont "ulcérer" les cartilages ou les cellules osseuses concernées, entraînant des difficultés de mobilité...<br /> <br /> <br /> C'est là que la pharmacie actuelle va servir de cache sypmtômes et éventuellement empècher la prise de conscience qui<br /> permettrait de guérir de ce sentiment de dévalorisation ou de ce conflit de performance .<br /> <br /> <br /> Quand tout se passe idéalement, nous en ressortons grandis et porteur d'un circuit "appris" qui nous permettra de ne ne pas reproduire ce même mécanisme à l'avenir<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'éspère vous avoir éclairé un peu plus . Bonne fin de semaine !<br /> <br /> <br /> <br />