BRUCE TOUT PUISSANT !
Hier au soir la T-fée-One passait BRUCE TOUT PUISSANT ! Hasard ?
Juste au bon moment !
Et le héros (Bruce bien sûr, pas Dieu !) fout un sacré bordel sur la planète dès qu'il a les pleins pouvoirs,( et en plus, il est
reporter pour une télé de pourris !
quand il décide, (par paresse ?)) de répondre Oui à toutes les prières en cours!
c'est un peu ce qui se passe aujourd'hui, certains ont dû copier sur le scénario du film !
Vieuxjade chez qui j'ai déposé ce commentaire me renvoi un rêve mis en ligne le dimanche 11 avril 2010 sur son Blog (http://www.vieux-jade.com)
Je me prends à rêver que je suis Dieu.
J’ai naturellement maintenant toutes les cartes en main, et voici quelle est ma première décision : Tout est vrai, instantanément.
Ca ne paraît pas révolutionnaire, et pourtant : tout mensonge devient vrai, tout ce qui est dit, toute promesse se réalise sur le champ, ou, si c’est à terme, nécessairement et sans faute.
Lorsque les amants se disent qu’ils s’aiment : c’est vrai.
Lorsqu’on emprunte et qu’on dit : je te le rendrai, ça devient vrai.
Lorsque l’escroc promet monts et merveilles aux pigeons qu’il plume : c’est vrai.
Lorsque les politiques promettent encore plus et mieux que l’escroc : c’est vrai.
Lorsqu’en parlant de guerres et d’atrocités, on dit : plus jamais ça, c’est vrai.
Lorsque les parents promettent : c’est vrai. Ce que le médecin dit à ses patients : c’est vrai.
Lorsque des directeurs d’usine chinois ou brésiliens ou d’ailleurs disent aux esclaves qu’ils empoisonnent sans la moindre protection et sans la moindre honte dans des vapeurs toxiques que leur système immunitaire va les en débarrasser : c’est vrai.
Mais tout ce vrai qui n’existait pas jusqu’à maintenant doit bien être compensé quelque part. Ce qui permet au mal d’exister et de prospérer, c’est que la compensation n’est pas immédiate. Il y a un délai, comme l’avaient déjà constaté les anciens, dont Plutarque (Des délais de la justice divine). Sinon, bien obligé, tout le monde il serait beau et gentil, comme disait Jean Yanne. Et peut-être qu’on serait des moules (je n’ai rien contre les moules, au contraire, marinières, mmm).
Au fond d’eux-mêmes, tous ces menteurs savent bien qu’ils sont des salauds et qu’un jour où l’autre ils devront payer la note : c’est donc vrai. Je crois qu’ils choisissent en connaissance de cause, ou peut-être que c'est leur job, leur part du monde, la mauvaise part.
Au bout du compte, Dieu ou pas Dieu, je crois que ce que j’ai imaginé est vrai.
Mais pas toujours sur le plan visible.
Mais là, ce qui serait fantastique, c’est que tout devient instantané : l’escroc et les banquiers dès qu’ils ont sorti leurs fourberies se voient tenus de remplir les poches de leurs victimes, les histrions zélus ne peuvent plus résister à l’obligation morale d’étaler leurs turpitudes, d’en chialer de honte et de devenir vertueux et attentifs aux vrais besoins des populations, les marchands de mort et les trafiquants de chair humaine, tous les menteurs ne peuvent plus échapper à leurs promesses de bonheur, et pour eux, c’est l’enfer qui survient. L’esclave soudain prospère et plein de vie abandonne ses parasites dans leur bouillon de culture.
Et la compensation se fait. Jusqu’à ce que toute la crasse du monde soit changée en lumière.