un article de 2008 passé assez inaperçu et qui pourtant il dit bien les choses !.
Continuer à consommer du gluten quand on sait que ce n'est pas bon pour soi,
c'est comme d'accepter de mourrir à petit feu, avec en plus beaucoup d'inconforts...
Faites comme vous voulez ! ! ! !
Le gluten, non complètement dégradé, agit comme de la morphine et peut provoquer de graves troubles de
comportement.
Biocontact janvier page 40
Nombreuses sont les personnes souffrant de diverses maladies et troubles dès lors qu’elles s’alimentent avec ce « mythique aliment » qu’est le pain. Maladie coeliaque, maladie de Crohn, cancer
des intestins, ajoutés aux pathologies psychiatriques et divers troubles du comportement tels l’autisme, l’hyperactivité, les troubles scolaires ou encore la schizophrénie… bref tant de
pathologies, troubles mentaux plus divers les uns que les autres dont le principal responsable incriminé est… le gluten du pain !
Et malheureusement, nos enfants sont en première ligne concernant les risques.
Pourquoi assistons-nous, de nos jours, à une explosion fulgurante du nombre d’allergies, et principalement d’intolérances aux céréales ?
En quoi le gluten de notre pain serait-il devenu nocif pour l’Homme moderne ?
Quel rôle jouerait-il dans les troubles mentaux ?
Agriculture… évolution et mutation
L’agriculture de l’Homme occidental a délaissé depuis longtemps l’exploitation naturelle des cultures au profit de « l’intensif
». Suivant les régions du monde et durant des milliers d’années, les céréales ont été la base de notre nourriture. Le blé,
l’orge, l’avoine, le seigle, le riz… autrefois sauvages, présentaient une très grande variabilité génétique mais ceux-ci furent
très vite réduits par l’autopollinisation dans les champs puis par la sélection des espèces par l’Homme.
En effet, dès l’époque romaine, les espèces cultivées présentaient de meilleures capacités à s’agglutiner pour la confection de la pâte à pain, qualité liée à la présence de gluten et furent donc
privilégiées.
C’est ainsi que les céréales mutantes caractérisées par un rachis solide (le rachis désigne la fixation de la graine à l’épi) tendent à se multiplier dans les zones cultivées, au détriment des
céréales ordinaires : le gluten a fait son apparition dans notre « pain quotidien » !
Bien que l’agriculture permit la sédentarisation de l’humanité, il y eut cependant un prix à payer : la genèse de nouvelles maladies liées au caractère toxique de l’intolérance au gluten, plus
communément appelée la maladie coeliaque.
Pourquoi y a-t-il de plus en plus de personnes allergiques et intolérantes aux céréales ?
Pour comprendre la nocivité du gluten, son implication dans les troubles mentaux, il nous faut explorer les unités catalytiques
de nos voies métaboliques essentielles : les systèmes enzymatiques.
Je vous amène, donc, avec votre permission, au coeur du carrefour des disciplines biologiques et physicochimiques.
Rassurez-vous, je vous épargnerai les mécanismes scientifiques trop complexes.
Etes-vous prêt ? Allons-y !
Généralisons :
L’intolérance au gluten se résume à un dérèglement de notre système enzymatique. Les protéines des céréales ne sont, en
effet, pas complètement digérées, il en va de notre santé. Même le plus succulent des pains naturels à base de farine de blé bio, pétri avec amour et garanti sans produits chimiques et sans
conservateurs, constituerait un redoutable poison pour
l’organisme intolérant ! Quels sont les principaux suspects pointés du doigt par bon nombre de chercheurs internationaux
(Cf. les études du professeur américain Boyd E. Haley) ? Appelons à la barre les métaux toxiques et les virus…
Les métaux lourds incriminés
Parmi les hypothèses étiopathogéniques les plus fréquemment accréditées dans la littérature internationale scientifique, nous retrouvons les métaux toxiques tels le plomb, le cadmium, l’aluminium
et, enfin, l’ennemi numéro un le plus redoutable,
le mercure !
Ces métaux, nous les côtoyons au quotidien : amalgames dentaires (mercure, étain, argent), cigarettes (cadmium, mercure), vaccins en général (aluminium jouant le rôle de conservateur) et plus
particulièrement le vaccin contre le ROR rubéole- reillons-rougeole (mercure sous forme de thimérosal), ou encore pesticides en tout genre, additifs et conservateurs alimentaires, etc. (Cf. les
études du Pr Boyd E. Haley, biochimiste et toxicologue américain, des épidémiologistes Jean-Jacques Melet et Marie Grosman et des Pr Maurice Rabache et André Picot du CNRS en France).
Et gare aux effets indésirables !
En s’accumulant dans l’organisme, les métaux lourds ont une action inhibitrice sur une classe d’enzymes que l’on nomme les peptidases. Ces dernières sont notamment destinées à la dégradation
complète d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten. Par exemple, le mercure inhibe la DPPIV, une enzyme censée détruire le glutamorphine au cours de la digestion.
Quand l’intestin déraille… C’est un véritable empoisonnement chronique qui atteint la personne.
Les protéines issues du pain, non complètement dégradées, franchissent en premier lieu la paroi intestinale, déjà altérée par le mercure et les virus, et se retrouvent ainsi dans le torrent du
système sanguin.
Le gluten et les atteintes neurologiques
Sans graisse, riche en fibres, en magnésium et en vitamines B1 et B6, le pain pourrait être un parfait aliment santé, base idéale d’une alimentation saine et équilibrée. Mais…
Le professeur norvégien Karl Reichelt de l’Institut pédiatrique d’Oslo, a incriminé dès 1986 la présence de peptides du gluten dans les urines de sujets hyperactifs, autistes, épileptiques et
schizophrènes. Photo Koos Schwaneberg.
Ces peptides, alors transformés en « peptides opiacés », vont se comporter dans l’organisme exactement comme certains dérivés morphiniques et se fixer sur les récepteurs biochimiques
spécifiques à ces substances. En occupant et en saturant les récepteurs, les peptides provenant du gluten, mal métabolisés, vont alors entraîner des dérèglements du comportement et
favoriser le développement de maladies dégénératives du système nerveux central. En effet, l’accumulation de ces opioïdes inhibe le développement de ce dernier, provoquant ainsi un
dysfonctionnement progressif.
Saviez-vous qu’une molécule de gluten contient jusqu’à 16 molécules de dérivés morphiniques ?
Par ailleurs, si, et seulement si, ces sujets présentent des dérèglements du mécanisme enzymatique propre à la glia
(ensemble des cellules nerveuses du cerveau), en quelque sorte une altération de la barrière hémato-encéphalique, alors
ces glutamorphines peuvent, en second lieu, traverser cette membrane, entraînant une accumulation neuronale et par conséquent favoriser le développement de troubles mentaux et comportementaux
(Cf. les travaux du Pr Massimo
Montinari en Italie).
Virus des vaccins et microbactéries.
Les virus des vaccins peuvent circuler (sic !) dans le sang, se loger dans différentes zones cérébrales, causant ainsi, en association à l’action des
glutamorphines, de légères encéphalites, des arrêts du langage, etc.
Pire encore… Les micro-organismes (champignons comme le Candida albicans) peuvent s’installer rapidement dans toutes les muqueuses et en particulier dans l’intestin. Véritables envahisseurs, ils
contribuent à la formation d’une paroi empêchant l’absorption normale des aliments, des vitamines et… malheureusement du pain !
Les symptômes majeurs
Le désordre biochimique auquel se retrouve confronté notre organisme lors d’une intoxication au gluten est à l’origine d’un éventail de désordres comportementaux souvent qualifiés, de façon
erronée, de « psychosomatiques » ou « gastriques ».
Quelques exemples : problèmes scolaires, dyspraxie, dyslexie, déficit d’attention et de comportement, hypo et hyperactivité,
problèmes relationnels, violences, divers types autistiques (avec ou sans langage), troubles involontaires convulsifs (tic), troubles obsessionnels convulsifs (toc),
automutilations, perturbation du sommeil, fatigue chronique, maladies de l’intestin (ballonnements, constipation, maladie coeliaque, maladie de Crohn, carcinomes de l’intestin…) schizophrénie,
etc.
La preuve biochimique
Ces troubles « mentaux envahissants » causés par la dégradation partielle du gluten ont été mis en lumière par le professeur norvégien Karl Reichelt de l’Institut pédiatrique d’Oslo.
En effet, il a incriminé dès 1986 la présence de peptides du gluten dans les urines de sujets hyperactifs, autistes, épileptiques et schizophrènes.
Une solution, une analyse : la peptidurie
Tous ces troubles obscurs peuvent être prévenus, notamment grâce à une simple analyse d’urine : la peptidurie. Celle-ci va
mettre en évidence des toxiques, et en quelle quantité, qui perturbent l’activité électrique du cerveau.
Grâce aux brillantes découvertes du professeur Karl Reichelt et à ses analyses de peptides urinaires, les patients peuvent, comme je l’ai fait pour mon fils, mettre en place un changement
alimentaire individualisé exempté de gluten permettant ainsi de mettre fin à une longue litanie de symptômes et de se construire une nouvelle vie en pleine
santé.
■ Elke Arod. Nutri-diététicienne détoxicologue,
présidente de l’association Stélior.
Cette association est née il y a 15 ans pour répondre à l’ampleur grandissante des pathologies et des troubles scolaires de nos enfants. Il s’agit d’un centre international d’information, de
recherches et d’études sur les troubles du métabolisme et du comportement.
contact
Association Stélior
BP 21, CH-1247 Anières, Suisse
tél. : 0041 22 751.36.36, fax : 0041 22 751.35.36
mél : elke@hyperactif.org
sites : www.stélior.com - www.hyperactif.net
www.sansgluten.org - www.delta6desaturase.com
Le gluten, non complètement dégradé, agit comme de la morphine et peut provoquer de graves troubles de
comportement.