Dr Éric ANCELET: Pour en finir avec nos peurs. (Après: Pour en finir avec Pasteur)
Quelques extraits ( pour ceux qui n'ont pas la patience de lire 60 pages !) de ce livre (gratuit) .
p7 D’EFFONDREMENT EN RÉSILIENCE, VERS UN NOUVEAU PARADIGME ?
Car le vrai défi n’est pas de vaincre un virus ! Il n’existe en réalité que deux manières d’envisager l’avenir : reproduire les mêmes erreurs, ou changer radicalement nos façons d’être au monde. Soit la reprise de notre trajectoire morbide, l’aggravation des inégalités, la poursuite obsessionnelle d’une « croissance » indéfinie dans un monde fini (et effondré), le consentement à l’émergence de régimes politiques (de plus en plus) corrompus, autoritaires et répressifs, dans l’ombre d’un gouvernement mondial invisible et tout-puissant (Valérie Bugault). Soit un changement radical de paradigme, d’autres choix amplement exposés par les divers « alternatifs », lanceurs d’alerte de toutes disciplines, permaculteurs, écologistes, philosophes, collapsonautes... dont les voix résonnent et raisonnent fort et juste sur les réseaux sociaux, ou plus discrètement dans les pages des revues et livres connectés de longue date à l’urgence (r)évolutionnaire. C’est ici que le choc se transforme en une extraordinaire opportunité de mutation sociétale, si nous consentons à changer de regard, affiner nos perceptions, réviser nos interprétations, tout particulièrement dans nos relations aux autres vivants avec lesquels nous partageons ce monde, et plus précisément encore nos relations conflictuelles au monde microbien.
Changer de regard sur les virus, sur ce virus. Étonnamment, notre plus grande chance, notre plus grand défi est là. Si nous parvenons à décoloniser notre imaginaire de toutes les fausses vérités qui fondent le mythe moderne du progrès, et dans le contexte qui est actuellement le nôtre : en finir définitivement avec les dogmes erronés de Louis Pasteur.
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p19 D’EFFONDREMENT EN RÉSILIENCE, VERS UN NOUVEAU PARADIGME ?
Car au final, de quoi exactement avons-nous si peur ? Et qui est ce « nous » qui a peur? La peur naît de l’ignorance, d’un sentiment d’insécurité et de vulnérabilité, d’une menace réelle ou imaginaire, éventuellement créée de toutes pièces par ceux qui prétendent détenir le pouvoir. Quant à ce nous, il s’agit essentiellement aujourd’hui des occidentaux aisés, qui ont un rapport compliqué, très conflictuel, avec le manque, la maladie, la vieillesse et la mort. Donc un rapport particulier avec la sécurité, ce qui sécurise et « délivre du mal ». Nous souffrons d’insécurité chronique depuis des milliers de siècles. Précision : quand j’évoque un rapport conflictuel avec la maladie et la mort, je veux parler principalement de nos maladies et de notre mort, et de celles de nos proches. Les proches ce sont bien
sûr des êtres chers, mais aussi des étrangers dont la proximité spatiale pourrait être source de contamination. Ce rapport conflictuel à la mort proche nous rend vulnérables à la manipulation médiatique, à la publicité, à la propagande, et consentants à l’obéissance aveugle aux diktats sociétaux, à l’auto-domestication, à la soumission servile qui est l’apprentissage progressif et insidieux de la tyrannie. Les nantis ont peur du néant qui anéantit.
.../...p29 Sans esclavage, pas d’État (Scott).
Aujourd’hui, ce n’est plus un tiers d’êtres asservis qu’abritent nos mégalopoles, ou qui tentent de survivre dans de lointains « ailleurs » en produisant nos biens de consommation, ou qui tentent de résister au pillage de leur sol. C’est beaucoup beaucoup plus. Environ 10 % de l’humanité détient environ 90 % des ressources, extraitent et transformées par une myriade d’esclaves qui n’en profiteront jamais.
.../... p36 Étymologiquement, épidémie désigne « quelque chose qui circule (une information) parmi le peuple, les gens », et si de très nombreuses personnes sont atteintes dans de très nombreux pays, on parlera de pandémie.
.../... Le mot épidémie, ainsi que celui de contagion, peut convenir aussi pour une émotion comme la peur, suite à la diffusion mondiale par les réseaux d’une rumeur plus ou moins fondée, voire d’un pur mensonge destiné à manipuler les foules. Ce type d’épidémie médiatique est extrêmement contagieuse, et infiniment plus nocive qu’une épidémie virale. Ainsi nous assisterions aujourd’hui à une pandémie virale, accompagnée d’une pandémie de peur beaucoup plus préoccupante par aggravation de l’immunodépression mondialisée, avec le risque de favoriser l’émergence de « régimes autoritaires imposant des restrictions draconiennes à une population affolée et apathiques».
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de la page 40 à 44 il développe finement sur le sujet du microbe et des virus .Téléchargez les en cliquant ICI
.../.. p45 Les conflits individuels génèrent les maladies individuelles, les conflits collectifs génèrent les maladies collectives, voire la maladie de toute une civilisation non respectueuse du vivant. Le virus circulant n’est dès lors que le mot de la fin, et la fin des maux. Ainsi que le début d’autre chose, car celui qui traverse la maladie a l’opportunité de franchir un cap évolutif, comme c’est le cas lors des maladies dites « infantiles ». Mais toutes les maladies ne sont-elles pas dues à notre infantilisme ?
.../... le « progrès » humain a toujours été conçu comme et dirigé vers l’enrichissement d’une élite grâce à la soumission du plus grand nombre,...
.../... p48 L’obligation vaccinale est une forme de génocide, par sidération de nos systèmes régulateurs.
.../... Ne penser la prévention qu’en terme de vaccination est une erreur grossière, mais c’est une erreur lucrative et qui évite de se poser les vraies questions.
.../...p50 Vacciner génère, quel que soit l’âge, des maladies chroniques du « système d’adaptation primal » (Michel Odent), système régulateur neuro-endocrino-immunitaire. Ces maladies dégénératives sont inéluctables sur de très nombreux sujets vaccinés, alors que les maladies contre lesquelles on vaccine ont très peu de chance de se présenter sous une forme invalidante ou mortelle. Les remèdes simples, non toxiques et efficaces, qui permettent d’accompagner ces maladies sont négligés, voire interdits.
.../... p52 le sociologue Michel Maffesoli quand il affirme « c’est la violence des bons sentiments, donnant une protection en échange de la soumission ». Plus exactement c’est la promesse d’une protection, car celle-ci est illusoire ! Il s’agit avant tout de soumettre, et d’enrichir toujours plus les multinationales et les banques mondiales. C’est la « stratégie du choc » (Naomi Klein) : durant les crises, les milliardaires s’enrichissent. D’une pierre deux coups.
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C’est maintenant que tout commence.
Et c’est à nous de le faire.